Stèles et sculptures colossales, ont été rangées dans ce jardin, en plein air. Le Menhir sur l'une de ses parois à été sculpté, en bas relief un soldat libyque, dans son habit typique (pagne) n'atteignant par le genoux, tenant en sa main gauche son sabre enfoui, dans son fourreau et de sa main droite sa lance (provenance Ain M'lila en 1944). 

Plus  loin, un pilier, au sommet sont sculptés trois outils; maillet et deux ciseaux. Ce sont les outils du tailleur de pierre; on voit également sur cette pierre de l'Oued Rhumel, une colombe perchée sur une sorte de coffret possédant quatre pieds et muni de deux vantaux. Il faut reconnaître l'arche de Noê fermée, (fouille de 1936, entreposée au Musée en 1944).

Là également a été mis en valeur une sculpture de lion en pierre (calcaire gris) de grandeur naturelle (hauteur 1m 46) provenant d'un temple Grec retrouvé à Constantine.

On peut remarquer également un moulage en Bronze représentant le pêcheur à son retour.

Avant de terminer notre voyage, évoquons la traduction du poème en latin inscrit sur la stèle commémorative dédié par un antique "Roi Numide ?" à sa fille, poème, ô combien émouvant, touchant et triste qui retrace la vie de Julia Sidonia Felix morte à la fleur de l'âge... à environ vingt ans.

 

 

" Julia Sidonia Felix fut heureuse de non seulement.

Les parques ont cruellement coupé avant l'heure les fils de ses jours. Un fiancé n'a pu hélas, l'entraîner vers les feux de l'hyménée.

Toutes les Dryades en ont gémi, les jeunes filles se sont lamentées.

Et Diane, en éteignant son flambeau, pleuré.

Elle avait été prêtresse de Sistre de la Déesse de Memphis.

Ensevelie ici, elle jouit dans le silence du bienfait éternel du sommeil.

Elle a vécu dix neuf ans, quatre mois, quatorze jours, elle repose ici."

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